Extraits du Parcours : J’optimise mes achats et les stocks
Quelques extraits en texte des formations en vidéo (nom de l’expert entre parenthèses).
La vidéo de présentation du parcours comprend les extraits en gras.
Acheter (Alain Alleaume)
Acheter, c’est se procurer, sur les marchés extérieurs, les biens et services qui sont nécessaires à l’entreprise pour transformer ces produits en produits qu’elle va vendre sur ses marchés clients.
Pour bien acheter, il faut respecter un certain nombre de règles connues des acheteurs professionnels qui consistent :
– d’abord à bien appréhender le besoin.
– Une fois qu’on a bien spécifié son besoin, il faut s’assurer que ce besoin est aligné sur les offres des fournisseurs.
– Avoir une attitude éthique vis-à-vis du fournisseur, respecter les fournisseurs.
Achats responsables (Olivier Dubigeon)
Comment engager une démarche d’achats responsables ? Est-ce qu’il y a des actions clés à mettre en place ?
Il y a 3 axes importants :
– intégrer la responsabilité sociétale au cœur du processus achat,
– l’intégrer au cœur de sa relation avec ses fournisseurs
– et l’intégrer dans l’entreprise pour être en cohérence.
Fournisseurs (Bertrand Delgado)
Où peut-on trouver de l’information sur les fournisseurs ?
L’information est multiple et variée, auprès des pouvoirs publics, les ONG, des organismes consulaires, des réseaux d’acheteurs notamment les syndicats professionnels, mais également les fournisseurs eux-mêmes.
Solidité financière (Alain Alleaume)
On doit être sûr que, lorsqu’on sélectionne ses fournisseurs, ils sont compétitifs sur le marché ; que même s’ils apportent de très bons niveaux de prix, ils sont en mesure de livrer les quantités dont vous avez besoin. Il faut vérifier la solidité financière du fournisseur et engager avec eux des relations de long terme.
Négociation d’achat (Bertrand Delgado)
Quelles sont les grandes étapes d’une négociation d’achat ?
La préparation et la négociation en elle-même.
La préparation, 5 points :
– la définition des objectifs,
– la partie adverse,
– le contexte,
– la stratégie et le déroulement.
La négociation en tant que telle : il faut prévoir le lieu, l’introduction, commencer par les points faciles à aborder avant d’arriver aux points sensibles. Enfin, il faut bien finir, reformuler, statuer les points qui ont été actés et prévoir la prochaine rencontre.
Négociation à la vente (Benjamin Rousseau)
La négociation à la vente, la négociation commerciale, est la même que l’on vende un porte-clés, un porte-avions, une société, que l’on vende un produit, que l’on vende un service.
Les règles sont toujours les mêmes. 2 grands principes :
– ouvrir la négociation,
– trouver en permanence des portes de sortie pour l’acheteur.
Economies (Bertrand Delgado)
Quelle est la démarche que l’on doit mettre en place, une fois les économies identifiées pour challenger les fournisseurs ?
Une technique simple, c’est la possibilité de massifier ses achats, de réduire son panel de fournisseurs.
E-procurement (Alain Alleaume)
Le e-procurement est une façon de faire du shopping en ligne, non pas sur des sites marchands avec des prix publics mais avec des catalogues négociés sur des conditions particulières de l’entreprise. Ces catalogues enregistrent des produits qualifiés. Cela permet à l’utilisateur de faire ses paniers d’achats qui seront validés en interne par un processus de Workflow.
Sous-traitance (Bertrand Delgado)
La sous-traitance, c’est l’action par laquelle un donneur d’ordre confie tout ou partie d’une prestation à un sous-traitant qui va l’exécuter. Le sous-traitant se différencie d’un fournisseur : il va être partie prenante de la construction, de la fabrication de ce qui va être livré par l’entreprise.
La sous-traitance n’est pas une vente.
Processus d’achat (Olivier Luisetti)
La Supply Chain est l’optimisation et la synchronisation des flux financiers, des flux d’informations et des flux physiques des marchandises. C’est également l’optimisation du processus d’achat des produits, du processus d’approvisionnement, du processus de production et du processus de distribution. Pour pouvoir mettre en œuvre la Supply Chain, il faut favoriser dans l’entreprise le décloisonnement, c’est-à-dire la transversalité entre les différentes fonctions.
Logistique (Christian Leclerc)
Le terme supply chain logistique est souvent employé. On désigne de cette manière toutes les activités amont et aval de la production : les approvisionnements, le transport, les activités de stockage, de gestion des stocks, des flux.
Externaliser (Jean-Pierre Villatte)
Ce qui est vraiment important pour un commerçant qui envisage d’externaliser sa logistique, c’est qu’il faut qu’il se concentre sur son cœur de métier qui est de vendre. Au bout de 15 colis par jour, il est préférable d’externaliser sa logistique.
Externalise (Renaud Fontaine)
Une entreprise externalise la logistique pour plusieurs raisons : la complexité des chaines logistiques, leur grande étendue, les gains de flexibilité, la réduction et la variabilisation des coûts, le recentrage sur le cœur des métiers.
L’EDI ou Echange de Données Informatisées (Bertrand Dufour)
L’EDI ou Echange de Données Informatisées est un protocole sécurisé entre deux ordinateurs distants à travers internet pour permettre une communication donnée. C’est un des moyens de faire la dématérialisation. Les deux outils de dématérialisation autorisés par l’administration fiscale sont l’EDI et la facturation électronique. L’objet étant de garantir, du point de vue fiscal mais également dans la relation commerciale, une traçabilité, une cohérence et une compréhension des éléments transférés.
Flux de distribution (Renaud Fontaine)
Le flux de distribution lie un fabricant ou un distributeur à un client. Les acteurs que l’on retrouve : le distributeur ou le fabricant, généralement l’entreposeur, le ou les transporteurs qui mènent jusqu’au client.
Chaque acteur utilise des systèmes d’information qui lui sont propres, qui sont propres à son activité. La question du suivi des expéditions nous oblige à nous poser la question de savoir comment ces systèmes, qui appartiennent à des acteurs différents, communiquent les uns avec les autres pour pouvoir suivre une expédition. Ce qui nous ramène à la fameuse question de la connectivité des systèmes : l’Echange de Données Informatisées ou EDI qui permet de créer des ponts d’information entre chaque système.
Paiement dématérialisés (Philippe Coiffard)
Il y a deux moyens de paiement dématérialisés : le virement télématique et la LCR (Lettre de Change Relevé).
La Commission Européenne a voulu créer un espace unique de paiement en euro pour partager les mêmes moyens de paiement : le virement, le prélèvement, la carte bancaire.
Actif du bilan (Marie Jeanne Pinard)
Un stock figure à l’actif du bilan de l’entreprise et regroupe l’ensemble des achats de matières premières ou de produits finis, et l’ensemble des travaux non encore sortis de l’entreprise, c’est-à-dire vendus ou facturés. C’est une partie de la richesse de l’entreprise.
Stocks (Jean-Paul Debeuret)
Composantes principales dans les stocks :
– les matières premières
– les produits semi-finis
– le produit fini
– 4ème catégorie, c’est ce qui se trouve en intermédiaire entre ces 3 catégories : toutes les opérations en cours, tout ce qui est emballage, les pièces détachées, les fournitures consommables
Inventaire physique (Pascal Angeloni)
L’inventaire physique des stocks, c’est un moyen par lequel on établit la liste des marchandises ou des produits qu’on n’a pas pu vendre dans l’année. C’est une obligation pour la société ou le commerçant qui est prévue par le Code du Commerce. Ça lui permettra de valoriser ses stocks et de les positionner à l’actif de son bilan.
Inventaire permanent (Marie-Jeanne Pinard)
Un inventaire permanent, pour le faire de manière rapide et efficace, il faut s’appuyer sur un logiciel informatique. Grâce à ce logiciel, dès que vous avez une facture d’un fournisseur, vous allez à la fois entrer les quantités achetées et le prix unitaire, vous saurez comme ça ce que vous avez en stock et pour combien.
Un inventaire permanent, c’est un outil très utile qui doit être utilisé par des salariés dédiés dans l’entreprise et qui doit être analysé par le chef d’entreprise. Ca permet de savoir les niveaux de stocks, article par article, et leur valeur.
Stock (Jean-Paul Debeuret)
Le stock minimum ou stock outil, c’est le stock nécessaire pour que l’entreprise puisse fonctionner : soit elle ne pourra pas fabriquer, soit elle risque des ruptures de stocks dans la vente.
Ratio de rotation des stocks (Philippe Broquet)
Le ratio de rotation des stocks. Ce ratio exprime la rotation des stocks, c’est-à-dire le délai moyen qu’une entreprise va mettre pour écouler ses stocks et qu’un achat soit revendu.
Dépréciation des stocks (Marie-Jeanne Pinard)
Quelles sont les principales causes de dépréciation des stocks ?
Ces causes sont multiples et dépendent de la nature de l’activité de l’entreprise. En premier lieu, il peut y avoir la détérioration des marchandises stockées, la vétusté, des éléments qui restent trop longtemps en stock, les effets de mode.
Cash (Michel Pivot)
Le stock, c’est du cash qui dort, et je fais le choix de stocker, donc de bloquer de l’argent, parce que je veux faire des ventes. C’est un choix qui se comprend mais c’est une question d’équilibre. Avant de pouvoir faire un travail quelconque sur le stock, il faut d’abord le tenir correctement.